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Là où il y a des hommes, il y a des hommeries.

  • catherinemaquere
  • 1 juin
  • 1 min de lecture

Cette phrase, prononcée un jour par une patiente que j’accompagne depuis longtemps, m’a marquée. Elle disait cela avec une lucidité calme, comme si c’était une évidence ancienne. Et peut-être l’est-ce.


Depuis que l’Histoire est écrite par les hommes et ce n’est pas un hasard si ce sont souvent eux qui tiennent la plume. on retrouve une constante : la soif de pouvoir, les guerres, les conquêtes, les violences physiques ou symboliques, les oppressions systématisées. L’hommerie, c’est cette dérive de la virilité mal orientée, quand la force devient domination, quand le besoin de contrôle devient destruction.


On pourrait dire que ce n’est pas « tous les hommes ». Certes. Mais force est de constater que, depuis des siècles, les grandes blessures du monde portent une signature masculine : celle de systèmes forgés sur la conquête, l’orgueil, la peur de la vulnérabilité.


Il ne s’agit pas ici d’opposer les genres, mais de constater une réalité historique. La brutalité n’est pas l’apanage d’un sexe, mais elle a été, dans nos sociétés patriarcales, largement masculinisée. Le féminin, souvent écarté, a été associé au soin, à la vie, à l’écoute. Et quand ce féminin est écrasé, en soi ou dans la société, c’est l’équilibre du monde qui se rompt.


Oui, là où il y a des hommes, il y a des hommeries.

Mais peut-être que là où il y a de l’humain, il peut aussi y avoir de l’humanité ?!


Catherine Maquére


 
 
 

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