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🎬 Réflexion autour du film Madeleine Collins

  • catherinemaquere
  • 31 mai
  • 2 min de lecture


J’ai récemment regardé Madeleine Collins, et je reste partagée. L’histoire, en soi, est plutôt intéressante : une femme qui mène une double vie entre deux pays, deux familles, deux identités. Le mystère autour de la petite Ninon nous tient en haleine tout au long du film est-elle la fille de Judith ? On comprend finalement que non : Ninon est la fille de sa sœur décédée, et Judith a pris sa place. Ce retournement final donne du sens, mais arrive peut-être un peu tard.


Ce qui m’a déroutée, c’est surtout le début du film : une scène très étrange, dans une cabine d’essayage, où une jeune femme s’effondre, saigne, puis disparaît. À aucun moment on ne sait qui elle est. J’aurais sans doute mieux compris (et mieux ressenti) si cette scène montrait, par exemple, Ninon adulte, vingt ans plus tard. Cela aurait permis de créer un lien émotionnel clair dès le départ. Là, le film commence dans une sorte de flottement symbolique qui m’a laissée à distance. Je pense que pour beaucoup de spectateurs, cette entrée en matière est trop floue, presque hors-sujet.


Quant à Virginie Efira… je l’apprécie, mais je trouve qu’elle joue souvent sur le même registre. Une forme de mélancolie douce, une retenue émotionnelle constante, comme si la joie ne faisait pas vraiment partie de sa palette. Cela m’a rappelé Nicole Kidman, souvent enfermée dans un ton neutre, distant, un peu figé. Personnellement, peut-être parce que je suis autiste, j’ai besoin que les émotions soient plus lisibles pour pouvoir m’y connecter. Ici, tout reste feutré, contenu, dramatique. Même les rares moments de tendresse sont engloutis par cette atmosphère grave.


Au final, le film m’a touchée, mais aussi frustrée. J’aurais aimé plus de clarté, plus d’incarnation, plus de contrastes émotionnels. Car la vie, même dans ses failles, contient aussi des éclats de lumière.

Catherine maq

 
 
 

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